Quelle(s) reconversion(s) pour un(e) assistant(e) de Direction ?

Par le 14 novembre 2016

Je n’ai pas la prétention d’avoir exploré toutes les pistes de reconversion mais tout de même… Office manager, formatrice, secrétaire générale d’association, sténotypiste, transcriptrice-rédactrice freelance, assistante de Direction freelance à Londres, j’en passe et des meilleures.

Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que je ne suis pas née « assistante » et que ce choix de métier fut celui de la raison et non du cœur.  Aujourd’hui je suis une consultante-formatrice satisfaite car mes moteurs sont la variété des missions, l’indépendance et surtout la transmission.

Reconversion pour un(e) assistant(e) de Direction ?

Dans tous les cas, il ne faut pas oublier qu’une reconversion digne de ce nom prend bien plus de temps qu’on ne le pense. C’est alors le moment d’être bienveillant envers soi-même et de quitter le domaine de l’exécution, du « livrable dans les meilleurs délais », au profit de l’exploration.

Ainsi, il convient au préalable de se poser les bonnes questions. Pour quelles raisons je souhaite me reconvertir ? Est-ce passager ou plus sérieux ? Si je me dirige vers une activité artistique qui me comblera, aurai-je assez pour vivre ? Suis-je disposé(e) à reprendre des études ? Quelles incidences sur ma vie de famille ? Aurai-je besoin de formation, auquel cas, comment la financer ? Ai-je une vision réaliste de la fonction vers laquelle je me dirige ou bien est-ce un fantasme ?

Sans oublier les questions subsidiaires : « Qu’est-ce que je sais faire ? », « Qu’est-ce que j’aime faire ? » « Qu’est-ce que je n’aime pas ou plus faire ? » (attention, certaines tâches n’ont pas la même saveur selon qu’on les réalise pour son patron ou son client), « Quelles sont les réalités du marché ? » .

Et si le chemin est parfois long et caillouteux, il ne faut pas oublier l’enjeu : changer de vie, ou tout au moins l’améliorer. En effet, tout changement n’est pas nécessairement drastique. Les alternatives sont nombreuses et la transition ne doit pas forcément se faire de façon tranchée et radicale.

Reconversion peut signifier évolution, ajustement, re-articulation de sa situation actuelle.

On peut tenter par exemple d’évoluer en interne au sein de sa société ou bien proposer à sa hiérarchie de travailler tout ou partie en home office ou encore demeurer salarié(e) à mi-temps et développer son activité de masseur/se le reste du temps.

Ne pas oublier non plus nos alliés, que sont le bilan de compétences, le congé sabbatique pour ceux qui peuvent en bénéficier, ou la VAE.

Vaste sujet…. De votre côté, avez-vous des expériences de reconversions d’ancien(ne)s assistant(e)s à partager ?

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Illenna Il y a 3 années

Bonjour,

Après plus de 25 ans de carrière en tant qu’assistante (dans le BTP, en Bureau d’étude et dans la formation).

Je ne veux plus exercer ce métier.
Je suis épuisée mentalement par les injustices et les inégalités.
J’ai travaillé dans différentes sociétés afin de m’ouvrir à d’autres expériences et à d’autres méthodes de travail.
Et cela, m’a apporté énormément d’expériences et d’enrichissement. De ce fait, mon CV est très intéressant pour les recruteurs. En effet, on me contacte régulièrement pour me proposer des postes.

Néanmoins, je sature. J’en suis à un point de vouloir travailler en usine à la chaine (sans vouloir dévaloriser ce secteur d’activé).

Mais, dans quoi je pourrais me reconvertir.

Je ne connais que ce métier.

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Airways Il y a 5 années

Je lis Hello (message de 2 mois).
Je me reconnais beaucoup dans son profil (assistante de direction trilingue expérimentée).
Je fais de l’accueil (payé au smic, certes) et depuis 9 ans bientôt car j’ai trouvé la sécurité de l’emploi en CDI et que je voulais mettre ainsi en avant une certaine stabilité (on a beau être en CDI, qd on est prestataire, on n’est pas du tout stable et c’est épuisant sur plusieurs aspects, sans compter que les recruteurs ne le voient pas comme un atout qui pourtant est signe de grande capacité d’adaptation.)
Je cherche dans l’assistanat (de direction, mais pas seulement), depuis des années. J’ai passé des entretiens (4-5 par ans) depuis 7 ans. Mon CV fait peur, je suis considérée comme « instable » (prestataire), « je vais m’ennuyer », »je vais être à l’étroit dans une petite structure », …. j’ai tiré toutes mes gâchettes à chaque fois, pour sauver la mise… Rien à faire. On ose me rappeler quand la 1ère candidate les lâche…(donc j’ai souvent l’impression que cela matche). Mes lettres et CV ont été revus et rerevus ! J’ai appris à me vendre à l’entretien (ateliers)…
J’ai cherché à monter ma boite ; mais pas d’argent pour le faire (boutique)… Et quand j’ai songé à vendre un service à des clients potentiels dans mon entourage,… ils laissent tomber leur projet de me solliciter, car il faudra payer mes services (intellectuels). Je n’ai pas l’âme d’une commerciale qui cherche les clients, mais j’ai un super contact et je sais bien vendre un produit qui me plait (pour avoir dépanné en boutique).

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Hello Il y a 5 années

Bonjour,
Je suis tombée dans l’assistanat par hasard. J’aurais aimé être designer graphique mais après une année de formation en école d’art de 5 ans (à Barcelone) nous n’avions pas tellement les moyens de payer le matériel scolaire (ma mère était seule avec 4 enfants). Nous étions des enfants responsables et bosseurs. Bref, je me suis orientée vers les RRPP (relations publiques et l’assistanat) intégrant une formation de 2 ans avec anglais et allemand. Je suis ensuite partie en Italie pendant 6 ans, au début j’ai géré un restaurant avec mon ex, entre temps j’ai perdu mon frère et sombré dans un grand état de tristesse, pour surmonter cette période je suis partie à Londres où j’ai perfectionné mon anglais et ensuite retourné à Milan auprès de mon ex. Un client du restaurant m’a proposé un poste d’assistante dans l’industrie (vu que je parlais espagnol et italien niveau bilingue, anglais courrant et allemand scolaire), je m’ ennuyais déjà à mort a ce poste. Ma situation personnelle à évolué et je suis partie à Paris, avec mon nouveau petit ami (devenu ensuite mon mari et père de mes enfants), on communicait en espagnol. J’ai été hôtesse d’accueil dans un restaurant américain (Je devais parlais anglais), ne pouvant pas travailler dans un autre endroit à cause de la langue), j’ai intégré un cursus à La Sorbonne en civilisation française, j’ai appris la langue etc… ceci m’a ouvert TOUTES les portes du métier de l’assistanat à Paris, j’étais enfin bilingue (plutôt polyglotte: anglais, espagnol, italien, français, catalan avec des notions en allemand). Depuis j’ai travaillé dans l’assistanat à l’aéroport CDG, à Paris pour des pme ou des grands groupes. On m’avait proposé de devenir ingénieur d’affaires au vu de mon talent pour traiter avec les clients, j’ai refusé parce sue je venais d’avoir mon premier entant et que j’étais seule en France (sans autre famille que mon mari), je ne me sentais pas capable de laisser mon enfant pour partir en Inde ou en Égypte… j’ai quitté cette entreprise pour me rapprocher de la banlieu parisienne où j’habite, j’ai accepté un poste de commerciale dans la beauté et bien être, cela se passait très bien, mon chiffre d’affaires était excellent, mais j’avais quelques soupsons par rapport au gérant et j’ai mené mon enquête, il s’est avéré qu’après une magouille de changement de société entre membres de la même famille, personne n’était déclaré à lursssaf. J’ai mis mes collègues en alerte, la société à fermé deux années plus tard… entre temps je suis devenue maman à nouveau et passé un diplôme estatal de prof dans le sport. Retourner a l’assistanat me semblait imposible avec les horaires de mon mari et l’âge de les enfants. Mon diplôme d’ éducatrice sportive à la main, j’ai commencé à exercer, problème: horaires en décalage, travail pendant les vavances scolaires et maigre salaire. J’ai retravaillé mon cv et je l’ai affiché sur les réseaux, assez vite jai reçu des propositions. Le salaire était plus que correcte, j’ai enchaîné des CDD et de l’intérim, avec un CDI et un burn out entre temps, jai réussi à me relever (le burn out à failli me détruire) en remerciement j’ai été licenciée pendant mon arrêt et jai déclenché une procédure aux Prd. A nouveau je me suis relevée et avec beaucoup de courage j’ai repris le boulot en intérim, des missions dans le luxe, je vous épargnerai le nom des marques, les plus belles Maisons de Paris avec des salaires assez corrects. Pour ma dernière mission j’ai passé 3 semaines à pleurer en cachette ne trouvant aucun sens à mon boulot. L’intérim c’est de l’esclavage moderne, je n’y retournerai plus, je suis maintenant en quette de moi même et d’un emploi estable. J’ai songé à monter ma propre affaire ayant un projet depuis longtemps, mais j’ai besoin d’argent pour matérialiser mon rêve, entre temps je veux travailler, mais le marché du travail même pour une personne avec mon expérience est devenu étrange. L’intérim a pris beaucoup d’importance dans ce métier et je n’en peux plus de changer à chaque fois, devoir m’adapter et rien pouvoir construire socialement.

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Vince44 Il y a 5 années

Merci, Eva, de votre réponse. Elle m’apporte une précision importante (être spécialiste plutôt que généraliste). Je n’ai toujours pas trouvé ma voie mais je continue d’y travailler. Vraisemblablement, mon problème majeur est d’oser : oser faire les choses et oser se tromper.
Merci de votre réponse et vous aussi, faîtes-vous assister pour retrouver une « place » qui vous convienne.
Amicalement.

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EVA Il y a 5 années

Bonjour Vince44, je viens de lire votre message très poignant… je suis assistante de direction depuis 20 ans et j’ai beaucoup appris sur mon métier et sur moi même. Aujourd’hui, j’ai quitté mon emploi car lasse de ne pas être reconnue et considérée. L’assistante de direction bosse plus que tous les autres collègues et s’en prend plein la tronche mais doit rester zen. Difficile métier. Je ne sais pas quelle est votre situation aujourd’hui mais si j’ai un conseil à vous donner, orientez vous vers assistante de gestion (très complet comme formation) ou RH ou bilingue (si vous aimez les langues). Mieux vaut être spécialisé dans un domaine plutôt que d’être polyvalent (faire beaucoup de tâches sans être spécialiste).et en plus vous aurez plus de chances de trouver un travail. Quant à moi, assistante c’est un métier qui ne me plait plu mais je ne sais pas vers quoi me tourner. Je suis dans une impasse totale. J’espère un jour avoir un déclic pour une reconversion professionnelle. Je vous souhaite de trouver votre voie si ce n’est déjà fait. EVA

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ZEHE Il y a 6 années

Bonjour moi c’est Zeh, j’ai suivi une formation en BAC + 2 en assistanat de direction, je suis toujours à la recherche d’un emploi.
Bon moi mon soucis j’aimerais bien être une assistante bilingue, parce que je ne sais vraiment pas quoi faire à part être assistante.
Ce n’est pas le métier que je désirais faire ou avoir.
Que faire? J’ai besoin de vos conseils.
Merci d’avance

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Vince44 Il y a 6 années

Bonjour mesdames,
Je suis un homme (eh oui!) de bientôt 44 ans et je réfléchis (depuis longtemps) à ce que je pourrais faire de ma vie professionnelle très chaotique. Titulaire d’un bac littéraire et d’un DEUG d’anglais littéraire (diplôme qui n’existe plus aujourd’hui…), j’ai commencé ma vie professionnelle en me posant les mêmes questions que celles que je me pose actuellement. Pour résumer, j’ai travaillé 7 ans en centre d’appels (mon premier « vrai » travail) dont j’ai démissionné en 2006, à 32 ans (la meilleure décision de ma vie!). J’ai par la suite à peu près réussi à travailler à droite, à gauche, toujours pour des jobs administratifs, et ces dernières années essentiellement comme vacataire de la Fonction Publique (nb : très mauvais plan car aucun avantage à en tirer, hormis ce qu’on peut y apprendre…). A ce jour, j’ai fait trois bilans : un bilan d’orientation (à la vingtaine), un bilan de compétences (en 2004) et un bilan professionnel (il y a 2 ans) qui m’ont plus apporté de questions que de réponses (les métiers que j’envisage sont toujours des métiers recrutant peu : documentaliste d’entreprise, écrivain public, rédacteur technique, fleuriste…). Des problèmes familiaux et les « besoins » de la vie courante m’ont contraint à ne penser qu’à travailler et à laisser de côté la formation. Mais actuellement, je réfléchis activement, à l’aide d’une psy spécialisée, au métier vers lequel je pourrais me réorienter et surtout, me former. Parmi mes réflexions, je songe au métier d’assistant de manager qui correspond plutôt à mes « préférences » ou mes « capacités » : qualités rédactionnelles, plutôt organisé, goût pour les langues étrangères (même si cela fait bien longtemps que je ne les pratique plus). Mais je me demande – et voilà pourquoi je fais appel à vous – s’il est bien raisonnable de se (re)convertir à ce métier presque exclusivement féminin à mon âge avancé en étant un homme et en n’étant pas forcément convaincu d’être fait pour ce métier. Il me semble urgent de trouver une situation professionnelle stable avec un vrai métier et de vraies compétences mais en même temps, (comme dirait Emmanuel), j’ai envie d’être en phase avec moi-même et ne pas choisir un métier « par défaut ». Je vous rassure, je suis lucide et me doute bien que si je me forme au métier d’assistant de manager, il y a peu de chances que je finisse dans une grande entreprise mais là n’est pas mon objectif non plus (une petite structure me conviendrait très bien). J’ajoute que j’hésite également avec le métier d’assistant de gestion (je n’ai jamais fait de gestion, ni compta, ni facturation et je me demande si cela me plairait) . Qu’en pensez-vous? Croyez-vous enfin qu’une formation certifiante, débouchant sur un titre reconnu au RNCP, dans un centre de formation pour adultes que j’ai repéré, avec 600 heures de formation théorique et 200 heures en entreprise soient suffisantes pour être un assistant de direction « convenable » et m’ouvrir à des postes?
Je vous remercie par avance de vos réponses pour m’aider à avancer dans mes réflexions.
Cordialement.

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    giuge Il y a 6 années

    Bonjour,

    Je tiens tout d’abord à saluer votre détermination et votre courage dans vos démarches de reconversion. Avant de vous engagez dans une formation, je ne peux que vous conseiller d’aller à la rencontre des personnes qui exercent le ou les métiers qui vous intéressent. Cela s’appelle une enquête métier. Vous verrez que les gens sont ravis de parler d’eux, de leur métier et certains seront prêts à vous aider. Le fait que vous soyez un homme est un atout dans le métier d’assistant de direction car il est fort probable que vous ne soyez pas assimilé à un secrétaire +++ comme c’est le cas de beaucoup d »assistantes de direction cantonnées à des missions d’exécution simples. Cela dit, prenez également le temps de regarder le marché de l’emploi dans ces métiers. Aujourd’hui on recrute 3 assistantes de direction pour 10 candidatures… Il me semble que le commercial et la gestion recrutent plus… Quand à la stabilité de l’emploi, ceci est un leurre dans un monde où la concurrence est rude. Prenez et apprenez pour être toujours adaptable au monde dans lequel vous évoluez. Mais ajoutez-y un bon soupçon de plaisir car se mettre à jour dans un métier que l’on aime pas c’est loin d’être une sinécure.

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MOLINIER Il y a 6 années

Bonjour,
j’ai une équivalence BAC+2 management industriel avec 10 d expériences en management
Mon but serais d être assistante d’agence intérim
ma question est simple je suis entrain de préparer un autre BTS pour avoir plus de chance ,serait il préferable de faire un BTS MUC ou un BTS relation sociale ou encore gestion PME PMI

merci de votre réponse

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GIUGE Il y a 6 années

Bonjour,
Je suis assistante de direction trilingue anglais italien. Depuis plusieurs années, je constate que je n’aime pas du tout ce métier et j’ai bien compris qu’à l’origine de cet ennui c’est le choix d’études imposées. J’adore les langues, le graphisme et les nouvelles technologies… Aujourd’hui, je dois choisir entre réalité du marché de l’emploi et mon envie forte de faire des études supérieures. Je suis très forte en langue mais n’ai pas de compétences réelles dans les autres domaines.
Je pense chercher un poste assistante commerciale où j’ai déjà de l’expérience et où le marché de l’emploi est favorable contrairement au poste d’assistant de direction.
En parallèle j’hésite entre une licence pro grahisme/web ou carrément obtenir un master en anglais tout en travaillant.
Le but est de vraiment me faire plaisir tout en continuant à avoir des revenus. Je veux absolument éviter l’écueil de la formation qui coûte cher et du 0% emploi après. De plus, il est vrai que le marché de l’emploi dans le domaine du graphisme et du web est particulièrement défavorable.
Enfin, je pense être capable d’apprendre en autodidacte le graphisme et la création web dans la mesure où j’ai déjà un bac +2 dans ce domaine.
L’objectif est de créer progressivement un book de créateur grahique et de site web et voir après si je peux valider ces trois centres d’intérêts dans un master. Dans les deux cas, cela me permettrai de me mettre freelance dans ces domaines… Qu’en pensez-vous ? peut-être est-ce trop ambitieux ? merci par avance de tous vos avis extérieurs. Bien à vous tous

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    lynda Il y a 6 années

    Bonjour
    je m’appelle lynda je vis a paris et je suis à la recherche d »une personne compétente pour me donner quelques cours dans’ organisation du bureau , gestion administrative. si vous êtes intéressée puisque vous êtes dans le domaine et vus avez une expérience , contactez moi au 06 58 22 50 37

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jeeynia Il y a 7 années

La question de la reconversion je l’ai depuis le jour ou j’ai eu mon bts assistant de direction!
Je savais que je n’étais pas partie dans la bonne direction, mais depuis je me pose toujours la question de ce que je pourrais faire à coté, et je n’ai aucune idée.
Je sais juste que le métier d’assistante n est pas pour moi

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Carine Il y a 7 années

Bonjour à toutes,

Je prends connaissance de vos échanges de mails ce jour … Je suis assistante de direction depuis 17 ans (j’ai 38 ans). Après mon BTS obtenu en 2000, j’ai travaillé au sein de grands groupes internationaux, dont 10 ans à Genève, où j’ai exercé des « vrais » postes d’assistante de direction.

Mais voilà … maintenant je m’embête dans ce poste, j’ai rejoint une nouvelle société venant de se monter, l’activité est en plein lancement mais l’etp est soumise à une autorisation de commercialiser notre produit qui nous sera donnée ou non en décembre … si non, tous les employés perdront leur emploi, ce qui n’est pas encourageant … J’ai commencé au sein de cette société en mars dernier et les 3 premiers mois ont vraiment défilé, je trouvais le poste très intéressant .. mais depuis 2 mois c’est une autre histoire … je n’ai plus de travail, tout s’est stoppé d’un coup, et cette situation me déprime bcp.

Dans mon précédent travail, j’avais déjà ressenti cette lassitude et ce manque de motivation, mais je pensais que ca allait me passer … je vois que non. Cela fait un moment que je me pose la question d’une évolution vers un poste de formatrice en assistanat, j’adore transmettre, communiquer, expliquer et partager … je me verrai bien dans ce genre de poste, mais le parcours pour y arriver n’est pas clair … durant la formation, est-on rémunéré ? j’imagine que non mais je me dois de poser quand même la question … je vis seule avec ma fille de 3 ans et dois tout assumer. Je suis de vers Lyon …

en espérant avoir quelques réponses 🙂

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    capucine Il y a 7 années

    en effet, ce n’est pas clair.
    il faut savoir que vous avez 2 options : soit la formation (il y a une formation de formateur sur 9 mois je crois, à l’afpa), que vous pourrez faire en cif par exemple.
    soit … votre expérience ! en fait, votre bts et vos années d’expérience sont aussi un grand atout.

    personnellement, j’ai depuis toujours envie d’être formatrice, et cette année, j’ai été approchée pour donner des cours de secrétariat dans une école de la chambre de commerce. mon diplôme et mes 22 ans d’expérience ont suffi. malheureusement, je ne pense pas pouvoir donner suite car ce n’est pas un temps plein. je pourrais m’absenter quelques jours de mon boulot actuel, mais je suis en train d’en chercher un autre car je m’ennuie terriblement au travail (j’en ai d’ailleurs déjà parlé ici).

    tout ça pour dire qu’il n’y a pas de règle bien définie. mais attention : il y a de fortes chances pour que ce soit du temps partiel en cdd. renouvelable, certes, mais il faut le savoir.

    la seule solution pour un temps plein : passer le concours pour enseigner en lycée professionnel. allez voir sur le site de votre rectorat, tout est expliqué.
    là, c’est sûr, ça devient plus facile.
    en fait, tout dépend de votre volonté de reprendre des études ou pas !!

    vous pouvez ne serait-ce que commencer par envoyer des candidatures dans des écoles privées de secrétariat, je suppose qu’il doit y en avoir pas mal dans la région de lyon. on ne sait jamais …

    bon courage !!

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    NEVEU Fabienne Il y a 7 années

    Bonjour Carine

    en 2012, j’ai suivi la formation de formateurs d’adultes à l’AFPA de Vénissieux durant 9 mois et obtenu mon titre en 2013.
    la formation est financée par l’OPCA dont relève ton entreprise actuelle ; l’OPCA finance les frais de formations et ta rémunération durant toute la durée de la formation.

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capucine Il y a 7 années

je me retrouve pas mal dans le témoignage d’isabelle. je suis moi aussi assistante de direction par défaut. je voulais entrer dans l’armée, quand j’avais 18 ans, mais, comme elle, mes résultats aux tests ne m’ont pas permis d’entrer par la grande porte en devenant sous-officier tout de suite. résultat, je me suis tournée vers ce que je pensais être le mieux pour moi : secrétaire !! isabelle a raison, à 18 ans, on a pas le recul nécessaire, en tout cas pas tout le monde, et voilà le résultat 20 ans plus tard !
j’ai passé un bts assistante de direction en alternance, puis j’ai bossé dans plusieurs structures, à différents postes. mais je n’ai jamais eu le poste d’assistante de direction que j’attendais. le vrai ! non, je n’ai eu que des tâches de secrétaire, c’est pourquoi je me qualifie maintenant de « simple secrétaire ». même si mes compétences vont au-delà.
je travaille depuis 22 ans, j’ai 42 ans. il y a 2 ans, j’ai fait aussi un bilan de compétences car ça fait très longtemps que j’en ai ras le bol de ce métier. mais ce bilan m’a confortée dans mon métier. et pour cause, je n’ai pas d’autres compétences particulières. je dis souvent que je ne sais rien faire d’autre, et c’est vrai.
la seule chose que je pourrais et aimerais faire, c’est formatrice en secrétariat / assistante manager. j’ai postulé à plusieurs endroits, mais sans succès jusqu’à maintenant.
il y a 10 ans, j’ai essayé le concours pour enseigner en lycée professionnel, et je me suis lamentablement plantée !!
bref. je ne vois pas forcément d’issue. j’ai un ras le bol monumental du monde du travail tel que je le connais, avec ses hypocrisies, non-dits, coups bas, etc.
mais surtout, je vais oser dire que je m’ennuie considérablement dans mon travail. certes, ce boulot ne me plaît plus tellement, mais surtout, je n’ai pas assez de travail pour m’occuper toute la journée. tout le monde parle du burn out, mais le contraire existe, croyez moi. et ce n’est pas facile de se motiver à aller travailler quand on sait que l’on a rien à faire ! en gros, j’ai environ 2h de travail grand maximum dans ma journée. ça me ronge. et je n’ose rien dire, de peur de la réaction de ma hiérarchie.
je suis comme beaucoup ici, (je me sens moins seule !), complètement perdue, à essayer de trouver des solutions …

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    CARPENTIER Sophie Il y a 7 années

    Bonjour Capucine,

    Il ne faut pas te décourager car tu as des idées de reconversion, formatrice en secrétariat par exemple, as-tu regarder les formations pour adultes en reconversion voire prendre un congé individuel de formation pour acquérir les compétences nécessaires à ce métier ?
    Je t’encourage à te rapprocher du Fongécif si tu es sur Paris ou la région parisienne qui propose à la fois un accompagnement individuel et des ateliers collectifs sur les thématiques comme trouver son projet professionnel et donne des pistes…
    Je suis assistante de direction depuis 19 ans dans la même structure et je confirme que le bore out existe mais justement il faut profiter de ses « temps libres » pour se trouver et construire un projet qui nous tient vraiment à coeur.

    As-tu aussi pensé à te mettre à ton compte en tant qu’assistante indépendante ?

    Je te conseille aussi de participer au salon des assistantes qui a lieu une fois par an en septembre/octobre au palais du louvre qui permet de prendre des contacts avec des agences d’intérim spéciales assistantes, de participer à des ateliers, de rencontrer d’autres assistantes. C’est gratuit et cela dure 2 jours.
    Si tu as besoin, n’hésites pas à me contacter.
    Et surtout tiens bon, tu peux trouver le métier qui te fait vibrer.
    Bises
    Sophie

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    capucine Il y a 7 années

    merci sophie, pour ta réponse.
    je ne suis pas en région parisienne du tout.
    en ce qui concerne la formation pour devenir officiellement formateur, elle dure 9 mois et mon entreprise ne me laissera pas partir aussi longtemps. de plus, je n’ai pas réellement envie de me remettre « dans les études » à mon âge.
    quant à secrétaire indépendante, ce n’est pas jouable. il n’y a pas de place pour ça dans la région, surtout qu’il y en a déjà pas mal. et le côté commercial ne me plaît pas (trouver des clients par moi même).
    je cherche activement un autre poste pour pouvoir éventuellement avoir quelque chose de plus intéressant et dans lequel je pourrai m’occuper 7h par jour !!!
    en tout cas merci pour tes encouragements.

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Sophie R Il y a 7 années

Bonjour,
Je suis assistante depuis 17 ans dans différentes structures et j’ai quitté mon dernier poste fin avril apres 7 ans dans le même groupe en faisant une rupture conventionnelle. Aujourd’hui je me demande si j’ai envie de continuer sur cette voie, j’ai fais un bilan il y a 2 ans qui m’a confirmé le profil d’assistante au travers des tests. Le métier qui me « branchait » par dessus tout était conseiller d’orientation psychologue mais 1) il demande un master en psycho et 2) il est un peu restreint niveau débouchées…
Je me fixe un an pour trouver mon chemin, en même temps je m’occupe de ma fille de 2 ans le temps qu’elle aille à l’école…

J’avoue être un peu perdue

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    jeeynia Il y a 7 années

    Je me reconnais beaucoup dans tes ecrits, car moi aussi le premier métier auquel j’ai pensé quand j’étais jeunes c etait conseillere en orientation, mais le parcours pour le devenir me parait tres complexe

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Isabelle Il y a 7 années

Bonjour,
Cela fait maintenant plusieurs fois que je viens consulter les messages de ce blog en espérant pouvoir y trouver une sorte d’ouverture… Assistante de direction depuis 20 ans, j’ai évolué au sein de différentes structures en terme d’activités (coiffure, édition, mode, électroménager haut-de-gamme, industrie) et de tailles (TPE, PME, groupes internationaux) dans des environnements commerciaux ou marketing.
J’assiste aujourd’hui et depuis peu un dirigeant et le responsable export car je parle anglais couramment et je suis des cours de perfectionnement en espagnol. Il s’agit d’une TPE et les possibilités d’évolution sont quasi-inexistantes dans un milieu industriel un peu cloisonné qui plus est entourée d’hommes avec des idées un peu préconçues sur la place des femmes dans la société d’aujourd’hui. Je ne m’y retrouve pas. Je n’arrive pas à me projeter longtemps dans cette société et il m’est difficile, voire impossible de quitter un emploi sans avoir la certitude de trouver autre chose… Par ailleurs, je pense que je fais un blocage sur mon métier donc je dois me poser les bonnes questions pour ensuite envisager un changement professionnel, le problème risquant d’être le même ailleurs… Je me sens capable de faire autre chose professionnellement mais à ce stade de ma carrière professionnelle, je ne vois pas vers quels autres domaines ou quels autres métiers je pourrais me diriger malgré déjà 2 bilans de compétences dont un récent à mon palmarès… L’accompagnement était excellent mais je n’ai pas eu de « révélation ». Je me sens « emprisonnée » dans mon métier. J’ai besoin de faire autre chose et me cherche depuis bien longtemps professionnellement car mon métier n’a jamais été une passion. J’y suis arrivée par hasard après avoir échoué lamentablement en première année de DEUG de droit. Je voulais devenir gendarme et les résultats des partiels étant catastrophiques, j’ai dû trouver un cursus plus court et plus professionnalisant… je regrette de ne pas m’être laissée plus de temps mais à 18 ans, j’avais moins de capacité à prendre du recul.
Je vis seule avec ma fille de 7 ans et j’aspire à plus d’indépendance professionnelle voire même de responsabilités. Je me sens capable de faire autre chose. J’ai suivi une formation professionnelle en Responsable en gestion des RH en 2009 mais après un séjour de 2 ans au Pakistan pour rapprochement de conjoint, je n’ai pas pu évoluer dans ce domaine. A mon retour en France, mon diplôme était presque obsolète. J’ai suivi en fin d’année dernière à l’issue d’un licenciement économique quelques journées de formation en comptabilité à la CCI pour pouvoir répondre aux besoins de mon poste actuel. Pour être honnête, je vois cette partie de mon travail en horreur. La comptabilité est incontestablement un monde à part pour moi…
En revanche, j’aime le contact avec les clients étrangers et je suis une vraie littéraire… J’aime écrire et communiquer sans qu’il n’y ait pour autant un aspect « commercial / vente ». J’aimerais pouvoir avoir un peu plus de liberté en terme d’horaires et aspire à quelques déplacements pour éviter la routine du quotidien. Ce n’est pas facile avec un enfant en bas âge et c’est aussi un de mes plus gros dilemmes, les déplacements ne peuvent pas être trop longs et doivent rester dans un périmètre assez proche…
Je fais confiance à ce blog pour y trouver peut-être quelques éléments de réponses. J’y ai lu des témoignages vraiment pertinents… Je reste impatiente de vous lire si le temps vous permet de me donner quelques conseils ou idées… Merci par avance.
Isabelle

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orero nadine Il y a 7 années

Je me retrouve dans la situation où j’ai envie de voir autre chose. Je suis assistante d’un DST et de son directeur adjoint depuis 9 ans et demi. Je me sens « limitée » dans mon travail parce qu’après des changements on ne va plus me donner la possibilité de faire des choses comme avant et du coup je ne me sens plus trop à ma place. J’ai donc décidé de participer à un atelier de le mobilité pour faire le point de mes compétences….et peut-être exercer un autre métier ou me former plus sur de l’administratif. J’ai postulé aussi pour être assistante de prévention au sein de ma collectivité suite au départ de la personne qui exerçait cette fonction. Je me cherche c’est vrai et j’ai envie d’autre chose mais besoin d’être aider pour m’accompagner dans ces démarches.

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Sylvie SEKSEK

Sylvie SEKSEK Il y a 7 années

A celles/ceux qui envisagent de travailler comme assistant(e) indépendant(e), vous pouvez déjà vous faire une idée des possibililtés via le site http://croquefeuille.fr/

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FABIENNE Il y a 7 années

Bonjour
je vous fais part de mon expérience personnelle et du coup professionnelle !

Assistante de Direction depuis 1994, j’ai fait le choix en 2012 de faire une formation de « formateur professionnelle d’adultes FPA  » à l’AFPA de Vénissieux (69). Après 9 mois de formation et l’obtention du Titre Professionnel de Formateur d’Adultes (niveau III), j’ai exercé 2 ans au GRETA de Lyon et Vienne sur toutes les filières administratives.

PASSIONNANT mais….et je rejoins Sophie, beaucoup d’investissement, d’élaboration de cours, de kilomètres, de fatigue, d’administratif (car il ne suffit pas de dispenser un cours, il faut aussi « évaluer, transcrire ») et des salaires pas toujours en adéquation avec l’effort fourni.

En 2014, et après une séparation, j’ai repris un poste d’Assistante de Direction Générale dans l’Ain ! Stabilité, horaires flexibles, salaire confortable, avantages divers, mais moins d’autonomie, moins de liberté et moins de rencontres !!!

En tout cas, je ne conçois pas de s’improviser Formateur, c’est un métier qui demande de la pédagogie et ça, ça s’apprend ! Le formateur doit connaître les rouages du APPRENDRE A APPRENDRE, les profils d’apprentissage, les outils, les méthodes pédagogiques et détenir un « soupçon » de psychologie, eh oui, on touche à l’humain… et à ses problèmes périphériques, d’où des compétences en accompagnement aussi !

Bien à vous et bonne lecture (pléthore d’ouvrages sur le métier de formateur)

Fabienne

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    Samantha Il y a 7 années

    Fabienne,

    Ahhhhh l’AFPA de Vénissieux… j’y ai passé 1 semaine en Octobre… Le self est pas terrible… lol

    Je suis d’accord en ce qui concerne la pédagogie, cependant, je pense que certaines personnes sont plus à même que d’autres et plus à l’aise sur ce terrain… En tout cas c’est l’impression que j’en ai après cette année de pratique.

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    OLIVIA Il y a 7 années

    Bonjour Fabienne,
    As-tu été satisfaite de la formation AFPA ?
    A salaire équivalent, quel métier exercerais-tu alors ?

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    FABIENNE NEVEU Il y a 7 années

    bonjour Olivia

    la formation AFPA est très complète pour devenir formateur, après les conditions d’accueil laissent à désirer ! vieux locaux, self pas bon du tout, système informatique défaillant et pas de budget pour du papier photocopie… ! au final, j’ai eu mon titre et c’est bien là l’essentiel.

    à salaire équivalent, je préfère le métier de formateur pour l’autonomie énorme que l’on a : accepter ou refuser une proposition, créativité dans les supports pédagogiques, choix de l’organisme, etc

    j’espère avoir répondu à vos attentes !

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GIGI Il y a 7 années

bjr, je suis assistante de direction depuis 2011 et l’année prochaine je compte évoluer dans mon entreprise pour devenir Attaché de Direction. Est-ce que quelqu’un connaîtrait les attributs d’une attaché de Direction, ses fonctions principales, son rôle dans l’entreprise.

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Sandrine Il y a 7 années

Bonjour,
Vos commentaires sont très intéressants. Pour ma part, je suis assistante de direction depuis 21 ans dont 17 dans la même entreprise. J’ai l’impression d’avoir fait le tour de mon poste. Ma motivation a disparu et je traîne les pieds tous les matins pour venir travailler. Je suis en pleine interrogation sur mon avenir professionnel, mes envies, mais aussi ce que je ne veux plus faire. J’ai l’impression de subir mon travail alors que je suis plutôt d’un tempérament actif. Je voudrais faire autre chose et créer une auto entreprise me tenterait bien, seulement voilà, je ne sais pas dans quel domaine me lancer? Et j’ai également peur de quitter mon travail (salaire, couverture sociale, cotisation retraite…).
Je trouve le témoignage de Sophie pertinent car elle a osé faire ce que j’hésite à faire aujourd’hui et 10 ans après, elle souhaite éventuellement faire marche arrière. Effectivement, ce n’est pas simple de faire évoluer sa carrière, mais tenter une reconversion, c’est déjà un grand pas!

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    CARPENTIER Sophie Il y a 7 années

    Bonjour Sandrine,
    Je suis exactement dans la même situation que toi, plus de 18 ans dans la même structure dont 15 ans au poste d’assistante de direction et en pleine remise en question de mon avenir professionnel.
    J’ai fait un bilan de compétences mais à part les tests cela ne m’a pas ouvert les yeux sur quel métier j’aimerais me tourner… Je pense aussi à me mettre à mon compte en tant qu’assistante indépendante donc je récolte toutes les informations possibles mais travaillant à temps plein ce n’est pas facile… Je fais partie de plusieurs groupes sur facebook sur la multipotentialité, les assistantes indépendantes pour pouvoir discuter avec des personnes qui me ressemblent… Je regarde aussi les vidéos gratuites de coach comme Jordane d’Osez Briller qui parle justement des personnes qui n’osent pas quitter leur emploi..
    Il faut oser et expérimenter… Pourquoi pas de l’intérim ? J’y pense aussi…
    Voilà mes propres réflexions si cela t’a un peu aidé…
    Bon courage
    Sofi

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Marie Il y a 7 années

Bonjour Samantha,
Merci beaucoup pour ce témoignage qui démontre qu’il y a bien des voies possibles de reconversion après… Je suis précisément dans cette démarche et j’avoue que ce n’est pas facile. Assistante de direction au sein d’un grand groupe industriel depuis 10 ans, j’aspire désormais évoluer dans le domaine de la formation auprès d’adultes.
Samantha, peux-tu STP m’indiquer le parcours que tu as suivi pour devenir formatrice ?
Merci beaucoup

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    Samantha Il y a 7 années

    Bonjour Marie,

    Je n’ai pas suivi de parcours particulier.
    Il y a des structures qui demandent certaines qualifications. Dans celle où je suis, il suffit de justifier de 5 années d’expérience dans le métier (moi Assistanat).

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Samantha Il y a 7 années

Bonjour 🙂

Pour ma part, j’ai eu la chance de faire une formation d’Assistante de Direction il y a quelques années.
J’ai pu pratiquer mon métier dans 2 entreprises différentes et il y a presque 2 ans, mon employeur a dû supprimer mon poste (je travaillais en binôme).

J’ai profiter de mon temps pour faire certaines choses puis à peine ais-je eu le temps de me demander ce que j’allais pouvoir faire qu’une connaissance m’a appris que dans le même organisme de formation où j’étais allée quelques années auparavant, ils avaient besoin de qq un pour des formations sur l’Assistanat et le Secrétariat.
J’ai donc postulé et, 15 mois après, je suis formatrice sur des métiers comme Secrétaire-Assistant, Secrétaire-Comptable, Employé d’Accueil Administratif…

Je trouve cela passionnant. J’adore rencontrer de nouvelles personnes, partager mes connaissances, m’enrichir auprès de tous ces gens… A tel point que je ne pense pas retourner dans mon précédent métier…

Samantha

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    Sylvie SEKSEK

    Sylvie SEKSEK Il y a 7 années

    Bonjour Samantha,

    Je suis tout-à-fait d’accord avec vous. La formation est une activité très enrichissante. J’ajouterais que c’est aussi très valorisant…

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    Mi Il y a 7 années

    Bonjour Samantha,
    Puise-je savoir quelle formation as-tu suivie? J’aimerai suivre ta voie

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    sophie Il y a 7 années

    Bonjour, j’ai trouvé votre post très intéressant parce que je me suis reconvertie dans la formation il y a 10 ans et aujourd’hui j’envisage de revenir à mon métier d’assistante ! J’adore ce que je fais mais ce n’est pas tout rose non plus, beaucoup de travail à la maison, en fonction du public (étudiant ou adulte) et de l’employeur (privé, public) le quotidien peut être lourd avec des étudiants non investis et une paie bien maigre pour l’investissement que c’est quand on aime bien faire les choses et pour le peu de retour des élèves et parfois de la hiérarchie. La formation est un milieu dans lequel il y a beaucoup de turnover. C’est souvent une étape pour les jeunes mamans qui profitent d’un emploi du temps allégé ou pour des professionnels qui développent en parallèle une activité qui n’est pas assez rémunératrice. Après, on a plus de liberté que dans un poste d’assistante. Personnellement, j’avais changé de voie parce que le côté « larbin » de l’assistante me pesait mais aujourd’hui à 40 ans je suis à nouveau en pleine réflexion sur ce que je voudrais. Pas simple quand on a une famille, un prêt, qu’on n’est pas mobile et qu’on habite à la campagne de tout remettre en cause…

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    Samantha Il y a 7 années

    Mi : J’ai fait une formation d’Assistante de Direction Bilingue en 2008. Je compte maintenant compléter ma formation « Devenir formateur » si j’en ai l’occasion.

    Sophie : Bonjour 🙂
    J’avoue que mon quotidien est épuisant ! Le public est très diversifié (dans la formation pour adultes on a de sacrées surprises…). ça va de celui qui est là parce qu’il ne touche bientôt plus son chômage et que c’est la seule solution pour continuer à avoir ses allocations à celui qui est très motivé dans sa reconversion.
    C’est assez difficile aussi quand on est confronté à des personnes qui ont du mal à sortir du cadre scolaire. Etre formateur ce n’est pas être prof, ce n’est pas la même façon de travailler. ça déstabilise pas mal les apprenants mais la plupart s’adapte.

    Ma situation est délicate car je suis en CDD et je n’ai que 32 ans. Je n’ai pas encore d’enfant ni d’emprunt… Idéalement j’aimerai avoir une situation stable. Mais en prenant du recul, je me suis aperçue que je prenais beaucoup de plaisir dans ce que je faisais, que j’avais l’impression d’être vraiment utile (en tout cas aux personnes réceptives) et les mauvaises expériences sont souvent gommées par les bonnes. Je reste en contact avec certains anciens apprenants et je suis tjs contente d’apprendre qu’ils ont pu trouver un emploi dans leur nouvelle voie professionnelle.

    J’ai peut être aussi de la chance au niveau de la structure. Mes collègues sont très sympas, il y a un vrai collectif et nous avons un manager à l’écoute. La direction apprécie le travail des formateurs et le fait savoir. J’avoue que ça me change beaucoup de mon précédent emploi…

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    Sandra Il y a 7 années

    Bonjour Samantha,

    Je prends connaissance des tes commentaires et justement, je souhaite devenir formatrice dans les métiers de l’assistanat et secrétariat. Mais par ou commencer? Saurais-tu me guider?

    Merci beaucoup!

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