Les assistantes à l’honneur dans le magazine « Les Echos »
Par Christine Harache le 24 février 2012
Le fait est assez rare pour être souligné : le métier d’assistante fait l’objet d’un article dans le grand magazine national « Les Echos ». J’ai eu le plaisir d’être interviewée pour parler du métier.
Je vous invite à prendre connaissance de cet article et à visionner le diaporama des Echos qui montre les affiches de 10 films mettant en scène des assistantes.
Vous pouvez également vous amuser à répondre aux questions de l’auto-diagnostic « Quelle star êtes-vous ? » que je vous avais proposé il y a quelques temps.
Christine Harache
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Christine Harache Il y a 9 années
Je ne pense pas que l’article voulait dévaloriser le métier d’assistante ou secrétaire.
Cela dit, c’est effectivement un préjugé assez largement partagé que de penser que quelqu’un de brillant n’a rien à faire dans ce métier, qu’il s’agit d’un métier facile que n’importe qui peut faire du jour au lendemain. Certaines assistantes le pensent aussi.
C’est bien évidemment faux. Tous ceux qui connaissent bien le métier savent que pour bien l’exercer, il faut justement être intelligent, brillant et réactif.
Si on peut s’épanouir durablement dans ce métier, il est légitime aussi de souhaiter le quitter. Là aussi le préjugé s’exerce. Il est beaucoup difficile de quitter le métier d’assistante que d’autres métiers. Le poids des préjugés sera moins lourd quand les assistantes pourront quitter leur métier quand elles le souhaiteront.
Christine Harache
Parkbleiz Il y a 9 années
P.S. Cet article, sous couvert de mettre l’assistante en avant et en valeur, finit quand même par être dévalorisant !
Parkbleiz Il y a 9 années
Bonjour,
Ce qui me choque, moi, c’est, une fois de plus, ce sous-entendu qu’une bonne assistante doit forcément « évoluer » !
Si on est une femme (98 %, rien que ça est significatif !) intelligente, compétente, réactive, etc., on ne peut pas rester assistante, voyons !
« D’autres parviennent à changer de métier. « , ça en dit long, la formulation même est significative (parviennent)…
Cela reflète bien les comportements et les idées reçues, que je prends en pleine figure au moins une fois par jour : une secrétaire (ou assistante), c’est une crétine qui n’a pas pu faire mieux !
Difficile de s’épanouir dans ces conditions…
Valérie Il y a 9 années
Bonjour,
Une petite histoire toute simple qui à mon sens illustre bien le propos.
Ma collègue, secrétaire depuis plus de 30 ans, vient à mon bureau me donner des documents qui étaient sur l’imprimante. Sur le bureau, il y a un tableau que je dois mettre à jour avec de la couleur et des outils de dessin. « Si on avait du faire ça avec une machine à écrire, on aurait galérer » et même pire on y serait sans doute pas arrivé car les couleurs correspondent à des mises en forme conditionnelles.
Pourtant, il est probable que ce tableau ait existé il y a quinze ou vingt ans mais sa conception était différente et serait aujourd’hui obsolète.
Les assistantes d’aujourd’hui ne sont pas celles d’hier ni même celles de demain.
Christine Harache Il y a 9 années
Bonjour,
Marie, je comprends tout ce que l’expression « mort lente » peut avoir de choquant. Je suis également d’accord avec vous pour reconnaitre que ce métier offre (pour certaines) davantage de perspectives et de responsabilités qu’il y a quelques années.
L’expression « Mort lente » a été écrite par une assistante qui a répondu à l’enquête citée par l’article des Echos.Elle signifie qu’un certain type d’assistanat (très administratif) est en train de regresser voire de disparaitre. Cela ne signifie pas que la mission d’assistanat va disparaitre, bien au contraire. A mon avis, cette étape fait partie de la mutation que le métier connait depuis maintenant 30 ans.
Christine
kieffer Il y a 9 années
bonjour, c’est mon boss qui m’a donné à lire l’article. duo de choc c’est tout à fait cela en ce qui me concerne. Je suis dans une entreprise où actuellement l’activité se complexifie, Je confirme malheureusement qu’il existe bien un assitanat à 2 vitesses et je fais en sorte d’apporter mes compétences aux assisantes que je gère.
Je suis en bînome avec mon boss, mes spécialités sont le budget du département, la rh (préparation consolidation des plans de formation annuels, préparation des dossiers gpec, suivi des effectifs, …) et je prends également en charge les managers du département sur tous ces aspects.
Je suis tout à fait d’accord avec vous toutes il faut prendre le temps d’adhérer à des associations d’assistantes et autres professions, cela permet d’avoir une ouverture sur le monde, de rencontrer, échanger et partager avec d’autres consoeurs. Echange de compétences et plaisir.
C’est une profession qui me passionne par sa richesse, ss variété et ses multiples activités.
Marie Il y a 9 années
Bonjour,
ce qui me gêne dans cet article c’est la phrase suivante :
« Et une sur quatre le voit régresser vers des tâches administratives sans intérêt ou bien évoluer vers un assistanat à deux vitesses, composé de « super-assistantes » et de simples exécutantes, voire vers une mort lente. »
Ce n’est pas très engageant « mort lente ».
Il est certain qu’aujourd’hui le binôme patron/assistant est de plus en plus rare. Les assistants travaillent le plus souvent pour plusieurs managers, une équipe, mais le travail est quand même plus valorisant qu’à une certaine époque. Je crois qu’il y a de l’avenir dans cette profession.
Mais encore faut-il se faire connaître et reconnaître et il y a des moyens aujourd’hui : le réseau bien sûr, mais aussi les associations locales, la fédération nationale (FFMAS) qui œuvrent avec l’enseignement, le patronat, Pôle Emploi, etc. Il faut se fédérer pour être plus forts, se faire entendre et que ce noble et beau métier soit valorisé.
Ceci dit, c’est vraiment bien que l’on parle de ce métier dans un journal lu par beaucoup de personnes dont une majorité de dirigeants.
Marie Il y a 9 années
Oups, j’ai laissé une coquille :
je voulais écrire : …..c’est de se fédérer….
Avec mes excuses
Marie Il y a 9 années
Bonjour,
moi ce qui me gêne dans cet article, c’est cette phrase : « Et une sur quatre le voit régresser vers des tâches administratives sans intérêt ou bien évoluer vers un assistanat à deux vitesses, composé de « super-assistantes » et de simples exécutantes, voire vers une mort lente. »
Ce n’est pas très engageant « une mort lente ».
Il est clair qu’aujourd’hui les assistants travaillent plus pour une équipe, plusieurs managers, mais ils ont des possibilités bien plus grandes de s’affirmer et de se positionner qu’avant.
En tous les cas, il y a un moyen de faire connaître et reconnaître la profession, s’est de se fédérer pour se faire entendre dans les plus hautes sphères ; pour cela il y a des associations régionales, il y a la Fédération Nationale (FFMAS). Si nous nous regroupons nous serons plus forts pour défendre ce noble métier. Les assistants ont de l’avenir.
Bien cordialement