5 étapes pour tirer parti des critiques

Christine HaracheManager Offre et Expertise assistanat et assistanat de direction Cegos

Face à la critique, vous vous sentez mal à l’aise, remis en cause dans vos compétences et incapable de réagir de façon adulte et constructive ? Vous avez tendance à vous culpabiliser ou bien à rejeter la faute sur l'autre ?

Si oui, il est temps de changer de point de vue. Peut être avez-vous tendance à vous mettre la barre très haut et à ne vous accorder le droit à aucune faiblesse ni à aucune erreur ? Soyez donc plus bienveillant avec vous-même et acceptez l'erreur pour ce qu'elle est : un risque incontournable qu'on doit s'efforcer de réduire.

La critique est une information qu'on ne possède pas et qui permet de s'améliorer

Il est naturel de se sentir déçu face à la critique. Tout le monde préfère être complimenté que critiqué. Mais si vous considérez la critique comme une information qui vous permettra de progresser et pas comme une remise en cause de vos compétences ou de votre personne, vous la vivrez de manière différente.

Les entreprises sont très attentives aux critiques de leurs clients. C’est tout le principe de la qualité. Sans critiques, il est difficile de progresser, car on ne sait pas sur quel domaine faire porter les efforts d’amélioration.

À titre personnel, la démarche est la même. Il faut s’efforcer de réagir positivement à la critique qui est une information qui peut nous permettre de progresser.

5 étapes pour tirer parti des critiques

L’important est de savoir être factuel :

  1. Écoutez jusqu'au bout ce que dit l’autre. N'essayez pas de vous justifier d'emblée ni de montrer les dents. Cherchez à comprendre quel est le problème. L’erreur est peut être de votre fait ou peut être pas.
  2. Reformulez ce que vous avez compris. Sans interpréter de préférence.
  3. Si la critique est justifiée, reconnaissez-le, proposez une solution ou demandez à votre interlocuteur quelle solution il envisage. 
  4. Tirez-en les conséquences et enseignements pour l'avenir.  
  5. Si la critique n’est pas justifiée, dites-le calmement, sans agressivité. Donnez au besoin à votre interlocuteur les informations qui lui manquent.
Ecrit par

Christine Harache

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